- Fiche métier -
Médecin nutritionniste
Médical
2 000€ nets (débutant) à 7 000€ (expérimenté)
En quoi consiste le métier de médecin nutritionniste ?
Les médecins nutritionnistes sont des docteurs spécialistes. Comme l’indique le nom, ce médecin est professionnel de la nutrition. Il prévient, diagnostique, prend en charge et conseille ses patients quant à leurs habitudes de consommation alimentaire.
Le médecin nutritionniste reçoivent en consultation des personne dont la santé est mise à mal par leur habitudes alimentaires. Il peut s’agir de personnes :
- qui sont atteintes de maladies liées à la nutrition : troubles digestifs, diabète, allergies…
- qui souffrent de troubles alimentaires avérés : l’anorexie mentale, la boulimie mentale, l’hyperphagie boulimique, etc.
Comme tous les médecins, le nutritionniste fait des études de médecine avant de choisir cette spécialisation et d’exercer (avant de) son métier. D’ailleurs, le terme de nutritionniste est un raccourci : on consulte un médecin nutritionniste dont la pratique est réglementée et reconnue par l’état. Les nutritionnistes tout court ne sont pas médecins, mais ils exercent avec différentes certifications et reconnaissances.
Quelle est la différence entre médecin nutritionniste et diététicien ?
Les diététiciens ne sont pas médecins, ils ont fait des études paramédicales et ont au moins un niveau BTS (bac+2). Les diététiciens ne peuvent pas prescrire, mais ils peuvent conseiller et accompagner leurs patients sur leurs habitudes alimentaires.
Missions du médecin nutritionniste
Comme beaucoup de médecins, les missions du médecin nutritionniste varient selon la structure dans laquelle il exerce. La patientèle des médecins nutritionnistes peut être ciblée : certaines maladies ou troubles ou alors être généraliste.
En règle générale, le médecin nutritionniste doit être capable de dépister et traiter les maladies liées à la nutrition. Il est aussi formé pour diagnostiquer les troubles du comportement alimentaire.
Pour cela, le médecin nutritionniste reçoit ses patients en entretien, afin d’apprendre à le connaître. Il s’agit du patient et de ses habitudes alimentaires, mais aussi de ses antécédents médicaux. Afin de lui apporter le meilleur traitement et le bon accompagnement, le médecin peut prescrire :
- des analyses sanguines ;
- ou des examens supplémentaires.
À l’aide de ces éléments, il va proposer à son patient un plan d’action ou un programme nutritionnel personnalisé et adapté à la situation du patient. Ensuite, il suivra régulièrement l’évolution de sa santé.
S’il travaille essentiellement seul, avec son patient, le médecin nutritionniste peut aussi être en contact avec les professionnels de santé qui suivent également son patient.
Les compétences d’un médecin nutritionniste
Pour devenir médecin nutritionniste, il faut avoir de nombreuses compétences. Dans un premier temps, il faut aimer les matières scientifiques. Eh oui, c’est la base de quasiment tous les métiers de la santé et mais aussi de médecine. Les études de médecine sont plutôt longues et il faut donc avoir envie de s’accrocher pour réussir.
Parmi les compétences des médecins nutritionniste, il faut avoir un socle solide de connaissances médicales et notamment :
- la maîtrise de la diététique ;
- la thérapie nutritionnelle ;
- la nutrition clinique ;
- la préparation de régimes et programmes alimentaires ;
- la connaissance de la composition des groupes d’aliments, des nutriments et leurs effets sur la santé ;
- la connaissance des pathologies liées à l’alimentation (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires…), etc.
Durant leurs études, les futurs médecins nutritionnistes apprennent aussi à diagnostiquer, faire preuve de rigueur scientifique et faire attention aux détails.
Les qualités des médecins nutritionnistes
Les médecins nutritionnistes doivent aussi avoir des soft skills (compétences relationnelles) telles que :
- le sens de l’écoute ;
- la patience ;
- la pédagogie : pour pouvoir expliquer et décrire à ses patients, leurs problèmes de santé et les solutions qui existent ;
- l’empathie ;
- la bienveillance.
Enfin, pour être médecin nutritionniste, il faut également savoir prendre du recul et rester objectif. Un traitement ou un programme nutritionnel peut fonctionner comme il peut ne pas fonctionner et avoir un impact négatif sur la santé du patient.
C’est l’un des risques lorsqu’on travaille dans le milieux médical ou paramédical. Il faut donc pouvoir s’adapter dans de telles situations et avoir une bonne résistance émotionnelle.
Les formations pour devenir médecin nutritionniste
Pour exercer en tant que médecin nutritionniste, il faut faire des études de médecine : entre 9 et 12 ans en fac de médecine (UFR). Si tu es en terminale, tu devras formuler un voeu PASS ou LAS, sur Parcoursup, l’année de ton bac. Au bout des 6 premières années d’études de santé, tu pourras choisir ta spécialisation en nutrition.
Certains étudiants choisissent un doctorat universitaire, plutôt axé vers la recherche. D’autres optent pour l’internat de spécialité : ils deviennent donc médecins internes, en endocrino-diabétologie. Ce second cursus leur permettra d’être praticien spécialiste.
Quel bac pour devenir médecin nutritionniste ?
Il est fortement recommandé d’opter pour un bac à dominante scientifique, sur les années de première et de terminale. Pour tes enseignements de spécialité, on te recommande de choisir parmi :
- les mathématiques ;
- la physique-chimie ;
- la SVT.
Évolution de carrière des médecins nutritionnistes
Comme pour beaucoup de métiers du médical, les médecins nutritionnistes peuvent faire évoluer leur carrière en travaillant en libéral, plutôt qu’en milieu hospitalier.
Une fois diplômés, beaucoup de jeunes médecins choisissent d’exercer en hôpital, puis ils deviennent libéraux : en ouvrant leur cabinet indépendant.
D’autres choisissent de travailler dans le privé :
- cliniques ;
- centres de thalassothérapie ou balnéothérapie ;
- conseils aux entreprises : en réalisant des formations professionnelles ;
- centres sportifs ;
Enfin, si tu veux devenir médecin nutritionniste, tu pourras également faire évoluer ta carrière en choisissant l’enseignement ou en intégrant le pôle de recherche d’un CHU (centre hospitalier universitaire).
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