- Fiche métier -
Sage-femme / maïeuticien(ne)
Médical, santé
1500 € nets
- Fiche métier -
Médical, santé
1500 € nets
Être sage-femme c’est accompagner quotidiennement les femmes enceintes tout au long de leur grossesse !
Même si c’est un métier à +95% féminin, il existe des hommes sage-femme ou edes maïeuticiens ! Tu l’auras compris, ce sont les professionnels et les spécialistes de la grossesses. Ils sont en charge de femmes durant les grossesses et jusqu’à l’accouchement.
C’est une profession médiacale qui permet de diagnostiquer et maintenant de prescrire, durant la grossesse et jusqu’à la naissance du (ou des) nouveau(x)-né(s).
Durant la grossesse, les sage-femmes accompagnent femmes enceintes vers la naissance, à travers :
On retrouve les sage-femmes à l’hôpital ou dans des cliniques. Certaines sage-femmes se déplacent à domicile durant la grossesse ou lors de la naissance.
Il existe également des sages-femmes qui travaillent en libéral dans leur propre cabinet. D’autres travaillent dans des centres de PMI (centres de protection maternelle et infantile), ou des centres de planification familiale.
Dans ces deux derniers cas, leur quotidien s’articule autour de la prévention et de la pédagogie autour de la grossesse et de la naissance.
La série est inspirée des mémoires de Jennifer Worth, sage-femme dans l’East end londonien pendant 20 ans.
Comme tu l’as lu plus haut, les sages-femmes ont un quotidien qui tourne autour des bébés et des futures mères. Elles sont responsables de l’évolution de la grossesse et de l’accouchement.
Elles accompagnent les femmes à travers :
Les sage-femmes et maïeuticiens doivent également être formés aux soins :
Les sages-femmes et maïeuticiens pratiquent aussi des séances de préparation à la naissance qui incluent du yoga, des exercices de relaxation, de la sophrologie... Après (et avant) la premiers jours (semaines) avec le bébé, les maïeuticiens accompagnement et conseillent les parents sur :
Elle surveille aussi le rétablissement de la mère, la conseille sur l’allaitement et l’hygiène du bébé et pratique la rééducation périnéale;
Elles peuvent prescrire, depuis 2009 la contraception féminine et à assurer un suivi gynécologique de prévention (à l’exception des patientes à risque). Elles sont également à même de gérér une partie du suivi gynécologique :
👉 détecter les grossesses ;
👉 pratiquer des IVG médicamenteuses ;
👉 traiter la ménopause etc.
Elles peuvent aussi vacciner les patientes, selon la réglementation.
Les sages-femmes et maïeuticiens doivent posséder des compétences scientifiques pour exercer. Eh oui, ils apprennent tout du corps humain, mais surtout du corps et de la physiologie féminine.
Durant leurs études, les futures sages-femmes apprennent également à diagnostiquer, chez l’enfant comme chez la mère. Même si elles ne sont pas docteurs, elles doivent être assez autonomes pour pouvoir exercer sereinement dans leur champ principal de compétence.
Parmi leur socle de compétences professionnelles, on retrouve :
👉 le suivi et la surveillance médicale de la grossesse ;
👉 prévention et suivi gynécologique durant la grossesse ;
👉 la surveillance du travail et de l’accouchement ;
👉 les actes d’échographies ;
👉 la prévention contre les addictions : tabacologie, drogues, alcools ;
👉 le(s) dépistage(s) de maladies ;
👉 prescription de vaccins et vaccination de la mère et du nouveau-né (et de leur entourage direct) ;
👉 prescription de contraception ;
👉 rééducation périnéo-sphinctérienne liée à l’accouchement ;
👉 soins à la mère et l’enfant après l’accouchement.
L’activité de la sage-femme ne se limite pas à des gestes techniques : elle a aussi un rôle relationnel très important. Elle doit savoir expliquer à la future mère comment vont se dérouler les étapes de sa grossesse, la rassurer et associer le père à ce moment. Les sages-femmes ont un métier qui se trouve au cœur de la famille. Ces professionnels doivent donc mettre chaque membre en confiance, pour que chacun trouve sa place et que la grossesse et l’accouchement se déroulent bien.
Pour pouvoir exercer sereinement, les sages-femmes doivent avoir les qualités suivantes :
👉 patience : pour accompagner psychologiquement leurs patients ;
👉 pédagogie : pour leur donner les explications et leur apporter les conseils nécessaires ;
👉 sens de l’écoute et bienveillance : la grossesse et l’accouchement peuvent être des périodes stressantes et chargées sur le plan émotionnel. Il faut alors pouvoir comprendre ses patients, mais aussi savoir garder son sang-froid et faire preuve de recul.
👉 objectivité : c’est nécessaire pour éviter d’être surmonté par ses propres émotions. Dans le milieu médical, c’est une qualité très importante : elle permet aux professionnels de rester maîtres d’eux-mêmes et ne pas trop s’impliquer dans la vie ou les vécus de leurs patients.
Le métier de sage-femme ou maïeuticien est riche en responsabilités et les conditions de travail ne sont pas toujours faciles. Entre les gardes, les horaires de nuit et le stress, ce n’est pas toujours évident. Si ce métier t’intéresse, il faut que tu sois sûr de toi, mais surtout résistant à la fatigue physique et nerveuse.
Les études durent 5 ans après le bac. Pour devenir sage-femme, il faut obtenir le diplôme d’État de sage-femme, qui se prépare en 4 ans dans une école de sages-femmes rattachée à un CHU (centre hospitalier universitaire). Pour devenir sage-femme, il faut done effectuer une première année d’études de santé : PASS (parcours d’accès spécifique santé) ou LAS (licence accès santé).
Si tu es en terminale, alors il faudra choisir ces deux formations, ou au moins une des deux parmi tes voeux sur Parcoursup. Ces cursus sont très sélectifs : il faut donc avoir un très bon dossier de candidat. Une fois que tu auras réussi ta première année de PASS ou de LAS, tu pourras entrer dans le vif du sujet !
Les études de maïeutique durent 4 ans et sont divisées en deux cycles (de chacun 2 ans). Les deux premières années d’études sont théoriques et permettent d’aborder :
👉 la physologie ;
👉 la gynécologie ;
👉 l’obstétrique ;
👉 la pédiatrie, etc.
Durant les études de maïeutique, plusieurs stages sont prévus, afin de préparer au mieux les étudiants. Le deuxième cycle d’études permet d’approfondir les enseignements du premier. Là, les étudiants travaillent sur l’obstétrique, la néonatalogie, les pathologies et la gynécologie.
Bon à savoir : si tu hésites entre le métier d’infirmier et celui de sage-femme, tu pourras tout à fait exercer les deux. Depuis 2019, les infirmiers diplômés d’Etat peuvent bénéficier de passerelles pour intégrer une école directement en 2e ou 3e année. Il existe aussi une passerelle pour les titulaires d’un diplôme d’Etat d’auxiliaire médical sanctionnant 3 années d’études supérieures.
En cours de carrière, une sage-femme peut accéder à d’autres professions, médicales ou paramédicales, en se présentant à des concours, par exemple.
Les maïeuticiens peuvent aussi recourir aux passerelles (avec un diplôme d’État de niveau équivalent) pour exercer en tant que :
Bien sûr, pour changer de métier, il faudra refaire une formation, mais plus courte que celle des jeunes étudiants.
Certaines sages-femmes se dirigent vers des métiers de l’enseignement, après plusieurs années d’exercice : en école rattachée à des hôpitaux ou en université. Les sages-femmes peuvent aussi s’orienter vers certains lycées, pour enseigner les sciences et techniques médico-sociales.
Après quelques années d’exercice, elle peut devenir directrice d’une maison maternelle ou d’un centre de PMI (recrutement sur titres) ou manager dans la structure qui l’emploie.
Enfin, une sage-femme peut décider de s’installer en libéral.