En agence, en centre d’appels, ou à distance : les métiers de la banque et assurance sont assez nombreux. Si tu souhaites faire des études dans ce domaine, sache qu’il existe une multitude de parcours d’études qui te permettront de concrétiser ton projet professionnel. Dans cet article, on te parle de 5 métiers de la banque assurance qui ont le vent en poupe ou qui sont incontournables dans ce secteur.
Métier n°1 : chargé de clientèle, le métier de la relation client
Un chargé de clientèle a pour mission principale de développer son portefeuille clients et de suivre les comptes dont il a la responsabilité. Il créée une relation de confiance avec ses clients et fait en sorte d’être leur contact privilégié. Son rôle est également de fidéliser la clientèle de l’institution financière qui l’emploie, en lui fournissant des services et un accompagnement personnalisés (produits et formules spécifiques, par exemple).
Ce professionnel va aussi prospecter de nouveaux clients et faire la promotion des offres de l’institution financière. Pour cela, il doit être à l’écoute des besoins de chaque client de son portefeuille et mener une veille concurrentielle pour leur proposer les meilleurs produits et services.
Les missions du chargé de clientèle varient en fonction de la société qui l’emploie. Comme il est sur le terrain, en contact direct avec les clients, il doit communiquer avec sa hiérarchie et les différents services pour que l’entreprise continue d’être compétitive et rentable.
Les chargés de clientèle travaillent en agence, centre d’appels et ils opèrent parfois à distance. Ce dernier cas est dû au fait que les institutions financières développent leur présence, mais ****surtout leurs services en ligne. Aujourd’hui les clients ont accès à leur compte ou aux informations dont ils ont besoin via leur téléphone, ordinateur ou tablette. C’est l’un des impacts de la digitalisation sur leur métier.
Toutefois, un grand nombre de clients est attaché à la relation classique : conseiller en agence et déplacement pour avoir ses renseignements. On retrouve donc des chargés de clientèle, au front-desk ou front office des banques et assurances, par exemple.
Quel est le salaire d’un chargé de clientèle ?
En général, les chargés de clientèle gagnent entre 20 000€ et 30 000€ bruts par an.
Comment devenir chargé de clientèle ?
Pour devenir chargé de clientèle tu peux opter pour deux cursus d’étude post-bac :
- une formation niveau bac+2, en obtenant un BTS MUC (management des unités commerciales) ou NDRC (négociation et digitalisation de la relation client) ;
- une formation de niveau bac +3 comme le BUT (gestion des entreprises et des administrations option finances-comptabilité) ou le BUT (techniques de commercialisation) ;
- un bac+5 avec le master mention monnaie, banque, finance ou mention banque et marchés financiers.
Métier N°2 : gestionnaire de patrimoine
Le gestionnaire de patrimoine ou conseiller en gestion de patrimoine, capitaux ou placements et investissements est un professionnel qui intervient auprès de clients dont le capital est plutôt conséquent. Il peut s’agir d’entreprises ou de particuliers. Sa mission principale est d’optimiser le patrimoine qui lui est confié sur le long cours.
Il effectue un diagnostic patrimonial et fiscal sur le patrimoine de ses clients :
- assurance-vie ;
- liquidités disponibles ;
- montant des impôts ;
- immobilier ;
- fiscalité ;
- placements ;
- retraite, etc.
Une fois cet “état des lieux” réalisé, le gestionnaire de patrimoine propose un entretien au client pour avoir une idée de ses projets : faire fructifier son capital et/ou le sécuriser ? prévoir sa retraite ? assurer sa famille ? financer les études de ses proches ? En fonction de cela, il va lui proposer une gamme adaptée et personnalisée d’investissements.
Il doit également lui communiquer les contraintes juridiques et fiscales de chaque placement et lui présenter une projection des gains potentiels.
Pour pérenniser son activité, les gestionnaire de patrimoine doit être au courant de la règlementation fiscale et de l’actualité financière qui peuvent impacter ses clients. Un bon conseiller en gestion de patrimoine doit aussi développer sa clientèle. Les gestionnaires de patrimoine travaillent au sein de banques, compagnies d’assurance ou au service de notaires.
C’est un métier qui est porteur car la législation se complexifie et les produits financiers proposés par les établissements du secteur sont de plus en plus nombreux.
Comment devenir gestionnaire de patrimoine ?
Pour devenir conseiller en gestion de patrimoine, il faut avoir fait des études supérieures de niveau bac +5. Pour cela, tu peux opter pour un master en :
- finance ;
- monnaie banque finance et assurance (MBFA) ;
- droit des assurances ;
- gestion de patrimoine ;
- droit bancaire et financier, etc.
Certains étudiants optent pour des programmes grande école à l’Emlyon, l’INSEEC ou la Paris School of Business ou encore un DSCG (diplôme supérieur de gestion et comptabilité).
Quel est le salaire d’un gestionnaire de patrimoine ?
En tant que débutant, le gestionnaire de patrimoine peut prétendre à un salaire de 2.500 € bruts par mois. Ce salaire dépend de la structure financière qui l’emploie. Avec l’expérience, il peut gagner au-delà de 6.000 € bruts par mois. Son salaire peut être complété par des commissions ou primes.
Métier n°3 : expert-comptable
L’expert comptable a des missions plutôt variées, mais sa mission principale est d’établir ou fiabiliser la comptabilité de ses clients. Il peut travailler pour des entreprises, des associations, artisans, commerçants, etc. Il s’assure que l’entreprise a une comptabilité juste et sincère. Cela leur permet d’éviter les problèmes avec les services fiscaux, les éventuels actionnaires et banquiers qui voudraient évaluer leur état de santé.
L’expert comptable doit pouvoir les conseiller et accompagner dans leur développement économique, les systèmes de gestion informatisés les plus adaptés à leur situation et leur fiscalité.
En dehors de la comptabilité, il a aussi des compétences en matière financière, juridique et fiscale. Cela lui permet d’accompagner ses clients dans la prise de décisions.
Pour cela, il effectue l’audit (l’examen) des comptes de ses clients et leur fournit son opinion dessus. Ensuite, il va établir les comptes de ses clients et faire en sorte qu’ils soient conformes aux recommandations du Conseil de l’ordre.
Les missions de l’expert comptable varient selon l’institution, le cabinet ou l’entreprise qui l’emploie. S’il travaille au sein d’une grande entreprise il y a des chances qu’il soit spécialisé dans un domaine de la comptabilité ou que le travail soit partagé entre lui, les juristes, fiscalistes et informaticiens. Dans des structures plus petites, il devra être polyvalent.
L’expert comptable exerce la plupart du temps en statut libéral et doivent se déplacer chez chacun de ses clients. Ses horaires sont irréguliers et il peut avoir à travailler le weekend.
Comment devenir expert comptable ?
Les études pour devenir expert comptable sont plutôt intenses et longues :
- d’abord, il faut obtenir le DCG : diplôme de comptabilité et de gestion, de niveau licence bac + 3 ;
- puis obtenir le DSCG : diplôme supérieur de comptabilité et gestion, de niveau master bac + 5,
- enfin, l’expert comptable doit avoir le DEC : diplôme d’expertise comptable, bac + 8. ce diplôme permet de s’inscrire à l’ordre national des experts comptables et d’exercer à titre libéral.
Avec chacun des diplômes, tu pourras travailler (en comptabilité, finance ou gestion) mais si tu veux devenir expert comptable, il faudra aller au bout des études. D’ailleurs, pour obtenir et valider le DEC, il faut réaliser 3 ans de stage rémunéré en cabinet d’expertise comptable. Une fois ce stage effectué, les étudiants experts-comptables passent un examen final.
Quel est le salaire d’un expert comptable ?
L’expert comptable fait partie des métiers de la banque assurance qui ont un salaire élevé. Ce salaire dépend d’une grille, qui précise les rémunérations selon l’expérience, la localisation du cabinet et du volume de contrats traités.
En début de carrière, les salaires d’expert comptables s’élèvent à 5 000€ bruts/mois et peuvent monter jusqu’à 9 000€. À cela s’ajoutent d’éventuelles primes.
Métier n°4 : informaticien
Le secteur financier est l’un des premiers employeurs de services informatiques. C’est encore plus vrai depuis que les nouvelles technologies et le digital ont fait leur place dans ces structures. L’informatique a un rôle important, pour permettre le fonctionnement du paiement en ligne, des salles de marchés, du site de l’établissement financier, etc.
D’ailleurs, certaines banques n’hésitent pas à investir dans les dernières innovations technologiques. Et ça, c’est une bonne nouvelle pour leurs informaticiens.
L’informaticien est un professionnel qui peut exercer différentes tâches au sein d’une institution financière. Il s’assure que les flux des opérations bancaires remontent bien, que les transactions sont sécurisées sur les sites internet et applications, que les signatures électroniques sont authentiques, etc.
Il peut également être réquisitionné pour automatiser les opérations et trouver des solutions optimisées aux produits financiers de l’entreprise qui l’emploie. L’informaticien d’une structure financière doit aussi vérifier la disponibilité de nouvelles technologies qui facilitent et permettent d’optimiser l’exécution des opérations.
Pour mener ses missions et tâches à bien, il doit communiquer avec l’ensemble des services de la banque.
Au quotidien, il doit :
- contrôler le bon fonctionnement de l’automatisation des opérations ;
- assurer la performance des transactions en ligne ;
- informer et assister les utilisateurs sur les outils informatiques ;
- faire évoluer les systèmes informatiques ;
- veiller à la sécurité informatique.
Quelle formation pour devenir informaticien ?
Pour devenir informaticien, il vaut mieux effectuer un cursus d’études de niveau bac +5/6. Eh oui, selon l’observatoire des métiers de la banque, sur les 1150 responsables informatiques embauchés en 2017, 72 % d’entre eux détiennent un bac + 5 et plus.
Ce diplôme leur permet d’avoir des compétences techniques et pointues, attendues par les institutions financières, mais aussi de prétendre à des postes à responsabilités, mieux rémunérés.
Si tu veux devenir informaticien, tu peux opter pour un cursus professionnalisant et technique de niveau bac +2 :
- un BTS en informatique systèmes numériques option informatique et réseaux et SIO (services informatiques aux organisations) ;
- un BUT GEII (génie électrique et informatique industrielle) ou STID (Statistique et Informatique Décisionnelle) ou MMI (métiers du multimédia et de l’internet) ou réseaux et télécommunications ;
Sinon, tu peux aller jusqu’au master et tu pourras commencer tes études supérieures par :
- une licence générale en informatique ;
- un master en informatique (le master MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises), par exemple);
- ou intégrer une école d’ingénieurs.
Métier n°5 : juriste
Le juriste est un professionnel du droit qui peut travailler au sein de banques, sociétés d’assurance, fonds de prévoyance et de retraite, etc. Lorsqu’il est embauché par des établissements financiers, le rôle du juriste est de préserver ses intérêts :
- il s’assure que les contrats signés avec des clients sont conformes ;
- il intervient dans la prévention des contentieux ;
- il peut être en charge du recouvrement des créances ;
- il doit pouvoir régler les contentieux et litiges qui ne nécessitent pas d’aller au tribunal ;
- il rédige (ou fait établir) les actes et la documentation normative et contractuelle, etc.
Le juriste a également un rôle de conseiller juridique vis-à-vis de la banque et parfois de ses clients et collaborateurs. Il travaille avec toutes les entités et services de l’institution financière, dans la gestion de leurs risques. En plus de cela, le juriste veille à ce que les procédures internes et la réglementation soient respectées.
Globalement, le juriste qui travaille pour une banque ou un société d’assurance, veille au respect des lois qui régissent l’activité de l’établissement. Il peut les accompagner sur des problématiques comme la fusion-acquisition ou les risques juridiques.
Pour travailler auprès d’établissements du secteur banque assurance, le juriste doit avoir de nombreuses connaissances en droit. C’est un profil assez rare (sauf dans les grandes entreprises), donc il doit avoir des compétences en droit bancaire, droit international, fiscalité, droit des affaires, etc. Ses missions vont donc varier en fonction de sa spécialisation en droit.
Si tu as un projet professionnel concernant le secteur de la banque-assurance, tu as maintenant quelques idées supplémentaires de métiers que tu pourras exercer.