5 métiers du droit (très) bien payés

Table des matières

Tu voudrais faire des études de droit et tu hésites encore entre plusieurs métiers ? Dans cet article, on te parle des métiers du droit les mieux payés et ceux qui recrutent. Ça va te permettre de consolider ton projet professionnel ou d’élargir ton champ des possibles.

Les études de droit sont longues (en règle générale) et rigoureuses : si tu t’orientes vers ce domaine, il faut aimer apprendre et travailler régulièrement. 

C’est un domaine qui demande souvent d’être passionné et beaucoup d’implication. En retour certains métiers paient très (très) bien.

#1 Le notaire

Un notaire débutant gagne en moyenne 35 000 et 40 000€ bruts par an. En tant que jeune notaire, les salaires démarrent à 2 100 € nets par mois.

C’est avec le temps et l’expérience que les notaires peuvent gagner + 100 000€ par an (voire +200 000€ pour certains) notamment en dirigeant leur propre étude notariale. Ça veut dire que ces praticiens du droit peuvent gagner au-delà des 10 000€ bruts par mois.

À savoir que les notaires les moins bien payés gagnent en moyenne 5 000€ bruts par mois.

Le métier de notaire, c’est quoi ?

Le notaire est un professionnel du droit qui s’occupe des actes de la vie quotidienne : mariage, décès, promesse de vente, successions etc. Les notaires sont des officiers de la fonction publique et généralement sous la responsabilité du Procureur de la République.

Son rôle est essentiel car ils permettent d’authentifier et donner de la valeur juridique à des actes. Il peut arriver au notaire de rédiger des contrats ou des actes, selon la situation qui se présente et son étude (s’il travaille seul ou en équipe, par exemple). Très souvent, il travaille avec un collaborateur de notaire (ou clerc de notaire) qui l’assiste et lui prépare les dossiers de clients. Le notaire est un expert des domaines suivants :

  • droit de la famille ;
  • droit du patrimoine ;
  • droit de l’immobilier.

Les notaires travaillent auprès de particuliers comme auprès d’entreprises. Les notaires peuvent travailler seuls, en tant qu’indépendants ou devenir salariés. Les notaires peuvent également s’installer dans les offices créés par la loi “croissance et activité”. Comme le métier de notaire est un métier dont les opportunités sont souvent rares, des offices ont été créé par l’État. Le but est de créer 20% de postes de notaires en plus dans les années qui viennent !

Quelles études pour devenir notaire ?

Pour devenir notaire, il faut avoir fait des études de droit, spécialisées en notariat :

  • un master en droit notarial ;
  • puis une formation de 3 ans pour préparer le DSN (diplôme supérieur de notariat) en université ou dans une école spécialisée.
  • Certains étudiants optent pour une formation professionnelle, en alternance, dispensée par l’INFN (ex CFPN, c’est l’institut national des formations notariales).

#2 Les administrateurs judiciaires

jeune professionnel du droit debout appuyé sur son bureau

Les administrateurs judiciaires arrivent en deuxième position avec des salaires débutant à 1 700 € bruts par mois. C’est aussi avec l’expérience que les salaires augmentent, en moyenne l es administrateurs judiciaires gagnent 3 000€ bruts par mois.

Dans certains cabinets, les administrateurs peuvent gagner au delà de 150 000€ bruts par an.

En se spécialisant dans un domaine spécifique de compétences, ces professionnels peuvent négocier leur salaire. Les salaires évoluent aussi en fonction de la taille du cabinet ou de l’entreprise qui demande la procédure. 

Enfin, c’est un métier où les primes varient aussi, ce qui permet d’avoir un salaire plus conséquent, notamment en tant que dirigeant d’un cabinet.

N.B. : même si les salaires des administrateurs judiciaires sont élevés, les honoraires sont fixés par un décret. La rémunération dépend du nombre de salariés et du chiffre d’affaire de l’entreprise qui demande l’intervention.

En quoi consiste le métier d’administrateur judiciaire ?

L’administrateur judiciaire est un auxiliaire de justice nommé par un tribunal de commerce. Ils ont pour mission de redresser les entreprises en difficulté. Ils viennent en aide aux entreprises quand elles ne sont plus capables de rembourser ou payer leurs dettes auprès de leurs créanciers. Et en temps de crise (comme récemment), leur charge de travail augmente. C’est ce qu’on appelle :

  • une procédure de redressement ;
  • ou une procédure de sauvegarde.

L’administrateur judiciaire désigné prend l’entreprise sous sa responsabilité et devra défendre ses intérêts. Son but est de faire en sorte que l’entreprise se relève et trouve des moyens d’améliorer sa situation financière (trouver de nouveaux actionnaires, par exemple). Sans solution, l’administrateur pourra trouver de nouveaux acheteurs pour l’entreprise.

L’administrateur judiciaire doit également rendre compte au tribunal qui l’a désigné : il lui rédige un dossier bilan, avant l’éventuelle liquidation de l’entreprise.

Quelles études pour devenir administrateur judiciaire ?

Pour devenir administrateur judiciaire, il faut être nommé par un tribunal. Ce n’est pas un métier que tu exerces à la sortie de tes études, généralement.

Les administrateurs judiciaires doivent avoir fait des études, jusqu’à bac +4 minimum en :

  • droit ;
  • ou en sciences économiques ou gestion.

Tu peux également opter pour un des diplômes suivants :

  • un DESCG (diplôme d’études supérieures comptables et de gestion) ;
  • un DEC (diplôme d’expertise comptable).

Pour devenir administrateur judiciaire il faut ensuite réussir l’examen d’accès au stage professionnel. Tu ne peux présenter l’examen que 3 fois. Ensuite, tu seras en stage pendant 3 ans minimum et 6 ans maximum, auprès d’un administrateur judiciaire expérimenté.

À l’issue du stage, tu devras réussir l’examen professionnel d’aptitude aux fonctions d’administrateur judiciaire ou de mandataire judiciaire (cet examen ne peut être présenté que 2 fois). Une dizaine de candidats sont reçus chaque année.

Si tu as fait des études de droit, il faudra que tu complètes tes compétences en comptabilité et gestion des entreprises. Ce métier est assez rare : chaque année, ce sont les tribunaux qui attribuent le nombre de places et les rémunérations sont plus attractives en région parisienne.

#3 Les avocats en droit des affaires

Les avocats ne font pas toujours partie des métiers du droit les mieux rémunérés. Dans leur cas, c’est la souvent spécialité qui permet d’avoir une rémunération au-dessus de la moyenne.

En tant que débutant, les avocats en droit des affaires gagnent à peu près 2 500€ bruts en moyenne. Dans le cas des avocats en droit des affaires les salaires augmentent vite avec l’expérience

Certains gagnent autour des 12 500€ bruts par mois, ce qui fait 150 000€ par an. Sans compter les éventuels bonus ou primes.

Les avocats en droit des affaires peuvent exercer en libéral, en tant qu’associés (ceux sont ceux qui gagnent le mieux) ou être salariés en entreprise.

C’est quoi un avocat en droit des affaires ?

L’avocat en droit des affaires est chargé de d’étudier les contrats, gérer les fusions-acquisitions, la propriété industrielle, achats, ventes d’action et collaborations etc. 

Pour exercer, l’avocat en droit des affaires, il faut avoir de solides et excellentes connaissances du monde de l’entreprise, du droit pénal des entreprises, du droit commercial, ou encore social.

Les avocats en droit des affaires sont spécialisés dans la législation et la réglementation qui s’appliquent aux sociétés :

  • fiscalité ;
  • droit de la concurrence ;
  • droit des sociétés ;
  • droit économique, etc.

Comme tous les avocats, ils apportent des conseils et des recommandations à leurs clients et employeurs. Ils peuvent également avoir à les défendre en cas de contentieux ou de litige. Pour exercer ce métier, la maîtrise d’une langue étrangère (notamment l’anglais) est un plus.

Les études pour devenir avocat en droit des affaires

Pour devenir avocat, il faut avoir un master mention droit des affaires, ou un master en droit économie gestion, ou encore un master droit. Certains étudiants choisissent des mastères spécialisés en management juridique des affaires. Pour compléter leurs connaissances beaucoup d’avocats en droit des affaires s’inscrivent en école de commerce pour en savoir plus sur le monde de l’entreprise.

Une fois ton
master en droit en poche (ou à partir de la quatrième année d’études supérieures) tu pourras candidater à l’examen d’entrée en CRFPA (centre régional de formation professionnelle des avocats), qui est obligatoire. 

Ensuite, tu obtiendras ton CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat), tu prêteras serment auprès d’un barreau et tu pourras exercer en tant qu’avocat en droit des affaires.

#4 Les avocats fiscalistes

documents pour payer ses taxes et impôts avec une calculatrice

L’avocat fiscaliste (ou fiscaliste) fait partie des avocats les mieux payés également (un peu plus que l’avocat en droit international). 

Avec plusieurs années d’expérience et en étant employé dans un cabinet connu, le salaire d’un avocat fiscaliste peut monter jusqu’à 70 000€ bruts par an. Cela fait environ 5 800 € par mois.

En début de carrière, un fiscaliste peut s’attendre à un salaire démarrant entre 2 500 et 3 000€ bruts par mois. En fin de carrière, les salaires peuvent décoller et dépasser les 150 000 € par an.

C’est quoi un avocat fiscaliste ?

Un fiscaliste est un avocat spécialisé en fiscalité (nationale ou internationale). C’est un poste stratégique au sein des entreprises car le fiscaliste est là pour aider la boîte à réduire ses impôts, éviter les redressements fiscaux et accompagner les dirigeants dans leurs différents projets.
Tu l’auras compris, l’avocat fiscaliste est un spécialiste du droit mais aussi de la comptabilité.

Au quotidien, le fiscaliste étudie la réglementation et la législation en vigueur pour :

👉 optimiser les politiques financières de l’entreprise ;
👉 veiller à toujours respecter la législation en vigueur ;
👉 apporter les conseils et recommandations à la direction en cas de fusion, rachat, restructuration…

Quelles sont les études des avocats fiscalistes ?

Comme tous les avocats, les fiscalistes doivent avoir un master avec une mention en droit. Durant leurs études, ils choisissent une spécialité liée à la fiscalité ou la comptabilité.

Parmi les avocats fiscalistes beaucoup ont une double formation : ils ont un diplôme universitaire et un diplôme d’école de commerce. D’autres ont un mastère spécialisé en droit et procédure fiscale de l’entreprise, droit économie gestion ou fiscalité internationale, etc. 

Certains fiscalistes optent pour un doctorat ou l’obtention de plusieurs masters. Pour devenir avocat, ils doivent obtenir l’examen du barreau, puis le CAPA.

#5 Huissier de justice

Les huissiers de justice sont aussi des professionnels du droit qui gagnent plutôt bien leur vie. En début de carrière, ils ont des rémunérations qui tournent autour des 3 000€ bruts par mois. 

Les salaires varient selon l’importance de l’étude dans laquelle il travaille et des actes réalisés. Certains actes sont tarifés par l’Etat et d’autres prestations sont soumises à des honoraires libres (constats, consultations, conseil juridique).

Les huissiers expérimentés gagnent en moyenne plus de 8 000€ par mois et les rémunérations peuvent monter au-delà de 250 000€ par an.

En quoi consiste le métier d’huissier de justice ?

Un huissier de justice est un officier du Ministère de la Justice qui a un rôle de conciliateur en situation de litige ou de conflits. Il doit informer les citoyens qu’une action en justice est engagée contre eux par le biais d’une convocation.
Il doit trouver une solution ou un accord avec les personnes concernées afin de régler le litige de manière amiable.

 L’huissier de justice a donc un rôle de médiateur notamment lors de problématiques liées à la garde d’enfants en cas de divorce ou de conflits entre propriétaires et locataires.

L’huissier de justice est surtout connu pour exécuter les verdicts rendus par la justice :

  • expulsion ;
  • saisie ;
  • recouvrement de créances, etc.

Enfin, l’huissier de justice peut aussi avoir à conseiller les entreprises.

Quelles sont les études pour devenir huissier de justice ?

Pour devenir huissier de justice (ou commissaire de justice, dès 2022 le métier sera renommé ainsi), il faut :

  • être de nationalité française ;
  • ne pas être sujet de condamnations pénales ou disciplinaires non amnistiées ;
  • ne pas être en situation de faillite personnelle.

En termes d’études, il est préférable d’avoir :

  • un master en droit ou en sciences juridiques, à minima avoir validé la 4ème année ;
  • ou un diplôme d’aptitude aux fonctions de notaire (DAFN).

Pour compléter, il faut avoir effectué un stage de 2 ans dans une étude d’étude d’huissier. Durant le stage, les huissiers ont une formation théorique qui leur est dispensée sous le contrôle de la chambre nationale des commissaires de justice. 

En parallèle de ce stage, il est fortement recommandé d’obtenir le diplôme de l’École Nationale de Procédure dont les cours peuvent être suivis parallèlement au stage.

Une fois les deux ans écoulés, il passent un examen professionnel et ils pourront exercer une fois l’examen obtenu.

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